Le 8 décembre dernier, la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) présentait ses 22 propositions pour 2017 autour, notamment, d’un « reste à charge zéro » dans les établissements de santé publics et privés. Comment ? En socialisant la prise en charge des dépassements d’honoraires par l’Assurance maladie obligatoire « et/ou » les organismes de complémentaires d’assurance maladie. Une déclaration à replacer dans la perspective des résultats d’une étude menée en partenariat entre le magazine "60 millions de (...)
Par une lettre ouverte, le SMG réitère son appel aux médecins à refuser la Rémunération par Objectifs de Santé Publique (ROSP) avant le 23 janvier 2017.
Le SMG a toujours dénoncé et refusé la ROSP depuis sa création en 20111. Il s’agit d’un outil de rémunération qui incite financièrement les médecins à pratiquer selon des critères discutables2 qui peuvent entrer en contradiction avec les intérêts ou les souhaits du patient (par exemple, le dépistage organisé du cancer du sein ou la vaccination contre le (...)
Depuis le 1er janvier, 11 millions de patients peuvent bénéficier du tiers payant. Mais de nombreux syndicats de médecins libéraux appellent déjà au boycott.
Il fait grincer des dents de nombreux médecins depuis plus de deux ans. Une nouvelle étape importante du tiers payant vient pourtant d’être franchie. Depuis le 1er janvier, les patients pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, soit les femmes enceintes à partir du 6ème mois de grossesse et les personnes atteintes d’affection de longue durée (...)
21 décembre 2016| Par Caroline Coq-Chodorge
L’assurance maladie consacre 3,1 milliards d’euros par an à la dialyse, au détriment de la greffe pourtant moins coûteuse et plus efficace pour les patients atteints d’insuffisance rénale terminale. Mais la dialyse assure aux établissements de santé soumis à la tarification à l’acte de confortables revenus.
Comme le cœur et les poumons, les reins sont des organes vitaux. Jusqu’aux années 1960, les personnes aux reins trop malades mouraient, empoisonnés par (...)
Farouchement hostile à la généralisation du tiers payant obligatoire, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) appelle depuis des mois les praticiens libéraux à la désobéissance civile. Le syndicat a franchi une nouvelle étape ce lundi en mettant sur son site Internet deux affiches à disposition des médecins qui veulent expliquer à leurs patients pourquoi ils refusent d’appliquer la dispense d’avance de frais.
Ces deux posters à placer dans les salles d’attente montrent un homme et une femme (...)
POUR NOTRE SANTÉ, IL FAUT REVOIR NUMERUS CLAUSUS ET LIBERTÉ D’INSTALLATION
Mme TOURAINE vient de procéder à une hausse du NC-Numerus Clausus de près de 6% soit environ 478 places supplémentaires pour 2017. C’est une bonne chose, elle va dans le sens de l’ouverture des postes et donc de l’accroissement du recrutement des étudiants en médecine. Cela doit évidemment s’accompagner des moyens nécessaires pour les facultés et les terrains de stage.
Mais c’est une mesurette insuffisante. Elle ne fait que (...)
Le projet de loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne, adopté le 15 décembre par le Sénat, prévoit plusieurs dispositions pour encourager l’installation des médecins.
La version votée en première lecture par l’Assemblée prévoyait déjà, dans les zones de montagne, d’autoriser un médecin remplaçant à exercer la propharmacie si le praticien remplacé bénéficiait déjà de cette autorisation. De la même manière, tous les médecins d’un même cabinet au sein duquel un (...)
Un clash au CNPS relance la guéguerre entre médecins et paramédicaux
Marie Foult
15.12.2016
Rien ne va plus entre les professionnels de santé libéraux. Après que trois syndicats infirmiers (la FNI, Convergence infirmière et l’ONSIL) ont claqué la porte du Centre national des professions libérales de santé (CNPS) fin octobre, c’est au tour des kinésithérapeutes (FFMKR et SNMKR) d’annoncer leur démission de la structure de représentation intersyndicale, avec des orthophonistes (FNO) et des orthoptistes (...)
Récemment, les partenaires conventionnels ont accouché d’un texte au registre ouvertement économiciste et technocratique (« médecin généraliste, acteur central du système ; maîtrise médicalisée des dépenses de santé ; pratiques efficientes ; modernisation concrète des échanges ; compléments d’honoraires, etc. »), qui tourne le dos au service public (soins de proximité, hôpital public) et aux valeurs citées en préambule : « solidarité, accès de tous à des soins de qualité ».
C’est un véritable guet-apens. (...)
Le vainqueur de la primaire à droite et du centre, François Fillon, dont le programme santé est controversé, serait-il un bon candidat pour les médecins ?
Les syndicats de praticiens libéraux et hospitaliers refusent pour l’heure d’afficher un enthousiasme excessif ou une quelconque proximité avec l’ancien Premier ministre. Certains, toutefois, ne manquent pas de souligner des points positifs de son programme à l’heure où la ministre de la Santé accuse l’ex-Premier ministre de vouloir privatiser la (...)
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