Covid-19 (Coronavirus-2019nCoV) et crise sanitaire

Allo-docteurs - Covid : les contaminations en forte hausse depuis la rentrée scolaire

Septembre 2022, par Info santé sécu social

Santé publique France a publié jeudi 22 septembre les nouveaux chiffres de l’évolution du Covid. Les contaminations s’accélèrent et les 10-19 ans sont particulièrement touchés.

Mathieu Pourvendier avec AFP
Rédigé le 23/09/2022

Les contaminations au Covid-19 ont accéléré ces derniers jours en France après une reprise entamée début septembre. Les conséquences sont encore incertaines à l’hôpital, ont détaillé les autorités sanitaires.

"C’est reparti depuis 15 jours"
"La circulation du SARS-CoV-2 s’est accélérée sur l’ensemble du territoire métropolitain avec des indicateurs virologiques en forte progression", a résumé Santé publique France dans un point publié le soir du jeudi 22 septembre et portant sur la période du 12 au 18 septembre.

Santé publique France a annoncé 38.464 cas signalés, contre moins de 34.000 une semaine plus tôt. Cela est équivalent à une hausse de 15,6 % en sept jours.

"C’est reparti (...) depuis 15 jours", a commenté vendredi sur RTL le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. "Après, quelle est l’ampleur ? Est-ce que c’est une vague à proprement parler, quelle sera l’ampleur ? Il faut attendre un peu".

Les 10-19 ans particulièrement touchés
Après plusieurs vagues depuis le début d’année, l’épidémie de Covid-19 était tombée à un niveau particulièrement bas fin août. Mais les contaminations ont rebondi ces dernières semaines, dans un contexte notamment marqué par la rentrée scolaire.

À ce titre, le taux d’incidence - le nombre de cas rapporté à une population donnée - a particulièrement progressé chez les 10-19 ans. En une semaine, il a plus que doublé.

Les conséquences à l’hôpital, relativement limitées lors de la précédente vague en début d’été, sont encore difficiles à évaluer : "une hausse des nouvelles admissions (...) était observée dans certaines régions alors qu’une stabilisation était constatée au niveau national", résume Santé publique France.

Une deuxième dose de rappel nécessaire
L’agence met l’accent sur la nécessité d’accélérer la vaccination, en particulier la deuxième dose de rappel - parfois dite "quatrième dose" - chez les plus fragiles, comme les personnes âgées et/ou immunodéprimées.

La Haute autorité de Santé vient d’approuver plusieurs vaccins adaptés au variant Omicron. Elle prévient toutefois qu’il vaut mieux ne pas les attendre et se faire vacciner avec les vaccins efficaces à disposition si l’on est à risque ou que l’on présente un schéma vaccinal incomplet par rapport aux recommandations.

Pour l’instant, la majorité des plus de 60 ans n’ont pas fait encore leur deuxième dose de rappel.