Les retraites

Le Figaro - Réforme des retraites : le Medef veut tous les chiffrages sur la table

Janvier 2020, par Info santé sécu social

Par Le Figaro avec AFP

Le Medef demande au gouvernement « tous les chiffrages relatifs aux retraites » pour participer à la conférence sur le financement des retraites, et notamment ceux sur l’intégration des fonctionnaires dans le futur régime universel et le financement de la dépendance.

Il est « primordial » que « la conférence sur l’équilibre et le financement soit l’occasion d’examiner tous les chiffrages relatifs aux retraites, en particulier ceux qui concernent l’intégration des agents de la fonction publique dans le futur régime universel ou encore ceux qui concernent la prise en charge de la dépendance », selon un courrier adressé par son président Geoffroy Roux de Bézieux au Premier ministre Edouard Philippe et dont l’AFP a obtenu copie. Dans cette lettre, le président de la première organisation patronale française rappelle que le Medef n’était pas demandeur de la réforme voulue par le gouvernement mais qu’il l’accompagnait par « esprit républicain », reconnaissant « des convergences de vues sur le principe de l’universalité » et des « avancées sociales » dans le projet de loi du gouvernement.

Pour le Medef, « un âge d’équilibre doit être le levier » et il veut s’engager pour que « la conférence sur l’équilibre et le financement des retraites aboutisse à des propositions aussi pragmatiques et consensuelles que possible, tant pour la mise en place de cet âge d’équilibre que pour l’adapter à la diversité des carrières professionnelles ».

De son côté, la CPME, qui insiste comme le Medef sur un « équilibre financier pérenne » du futur système, demande dans un courrier adressé au Premier ministre que les concertations sur « la gestion des fins de carrière », c’est-à-dire l’emploi des seniors, ainsi que sur la pénibilité « s’achèvent avant que ne démarrent les travaux de la conférence ». Par ailleurs, elle « entend que soient apportées rapidement des réponses précises aux légitimes interrogations des professions libérales et des indépendants qui craignent une hausse de cotisations, et pour certains d’entre eux, une baisse des futures pensions », selon la lettre adressée par son président François Asselin à Edouard Philippe.