Covid-19 (Coronavirus-2019nCoV) et crise sanitaire

Le Monde.fr : Coronavirus : l’application StopCovid devant les députés mercredi 27 mai

Mai 2020, par infosecusanté

Le Monde.fr : Coronavirus : l’application StopCovid devant les députés mercredi 27 mai

A ce stade, le gouvernement pense être dans les temps pour un lancement début juin de cette application censée identifier les contacts des malades au Covid-19

Publié le 19/05/2020

C’est l’épreuve du feu pour StopCovid : ce projet d’application du gouvernement pour identifier les contacts des malades au Covid-19 va enfin être débattu à l’Assemblée nationale mercredi 27 mai.

Fruit d’une équipe chapeautée par l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) et regroupant plusieurs organismes sanitaires et entreprises privées, l’application a suscité de nombreuses réactions hostiles dans les rangs politiques.

Le gouvernement a été contraint d’assortir ce débat d’un vote par la pression des députés, y compris de son propre bord. Le secrétaire d’Etat au numérique, qui a échangé directement avec plusieurs députés pour défendre le projet espère que ses efforts paieront dans l’hémicycle, tant il serait incompréhensible que le gouvernement passe outre un vote négatif.

Des tests sont en cours
Le gouvernement avait déjà prévu de faire débattre les députés du projet le 28 avril. Il n’avait finalement été question que du plan de déconfinement, présenté ce jour-là. Le premier ministre avait alors reconnu que le projet StopCovid connaissait trop « d’incertitudes » : autrement dit, la construction de l’application n’était pas assez avancée pour la présenter aux élus. Dommageable, pour une application censée contribuer au déconfinement, commencé le 11 mai.

Un nouvel objectif avait ensuite été fixé : celui d’un lancement début juin. A ce stade et avec un débat le 27 mai, le gouvernement pense être dans les temps. Des tests, par des militaires français, sont actuellement en cours pour reproduire les activités de la vie quotidienne des futurs possesseurs de l’application et s’assurer que cette dernière fonctionne correctement. Y compris sur les iPhones, où l’accès au Bluetooth est particulièrement restreint.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui avait rendu un premier avis général favorable mais prudent concernant l’application devrait en publier un nouveau, plus précis, en tout début de semaine.

Un débat similaire pourrait ensuite avoir lieu au Sénat dès le lendemain de la discussion à l’Assemblée nationale, selon l’Agence France-Presse.

Le Monde