Parti Les républicains

Le Parisien.fr : « C’est une purge » : coup de gueule d’Henri Guaino contre le projet de François Fillon

Décembre 2016, par infosecusanté

« C’est une purge » : coup de gueule d’Henri Guaino contre le projet de François Fillon

11/12/2016

Pour Henri Guaino, le projet social de François Fillon « est en train de nous faire glisser d’un système républicain français au système américain où tout le monde se débrouille ».© LP/Philippe de Poulpiquet Archives - Pour Henri Guaino, le projet social de François Fillon « est en train de nous faire glisser d’un système républicain français au système américain où tout le monde se débrouille ».

« Projet anxiogène », « rationnement aveugle » : le programme social de François Fillon ne plait pas du tout, mais alors du tout, à Henri Guaino, qui dénonce « une purge » contre les acquis sociaux du gaullisme

« C’est un projet anxiogène (...). C’est une purge, c’est une politique, une fois de plus, de restriction budgétaire à tout va, de rationnement aveugle ». Henri Guaino, député Les Républicains des Yvelines, n’y a pas été avec le dos de la cuiller avec le programme social de François Fillon ce dimanche sur Radio J. Pour l’ancien candidat à la primaire, éliminé faute de parrainages, le nouveau champion de la droite menace de remettre « en cause le programme du Conseil national de la Résistance ».

Pour Henri Guaino, le débat ouvert par François Fillon, désireux de « casser la baraque », sur « l’assurance maladie, l’assurance chômage, le droit du travail, la suppression de 500.000 emplois publics, les privatisations, les propositions sur la retraite » est un débat « entre ceux qui pensent que la baraque est déjà suffisamment cassée (...) et les autres ». « C’est un projet anxiogène (...). C’est une purge, c’est une politique, une fois de plus, de restriction budgétaire à tout va, de rationnement aveugle ».

« La sécurité sociale, c’est de Gaulle, l’assurance chômage, c’est de Gaulle »

Fustigeant l’idée de ne faire prendre en charge que les grands risques par l’assurance maladie, déja attaquée ce dimanche par Eric Woerth, Henri Guaino estime que « personne ne peut faire la différence entre petits et grands risques car les petits risques non soignés peuvent devenir les grands ».

« C’est en train de nous faire glisser d’un système républicain français au système américain où tout le monde se débrouille », a-t-il ajouté. « 500.000 suppressions de fonctionnaires, c’est impossible, on va semer un désordre encore plus grave dans l’Etat, la société ». Pour Henri Guaino, c’en est trop. « La sécurité sociale, c’est de Gaulle, l’assurance chômage, c’est de Gaulle en 58. Oui, c’est une remise en cause du programme du Conseil national de la Résistance, s’il (M. Fillon) allait au bout, qui est quand même le fondement de notre pacte civique ».