Covid-19 (Coronavirus-2019nCoV) et crise sanitaire

Libération - Covid-19 : les tests finalement payants seulement pour les non-vaccinés, selon Castex

Septembre 2021, par Info santé sécu social

Le Premier ministre est entré dans le détail de la politique de remboursement des tests qui s’appliquera après le 15 octobre et la fin de la gratuité totale. Les personnes déjà immunisées pourront continuer à en profiter sans prescription.

publié le 26 septembre 2021

Encore une raison supplémentaire de se faire vacciner. A compter du 15 octobre, les tests Covid-19 vont devenir payants, mais pas pour tout le monde. Jean Castex précise dans une interview aux Echos ce dimanche soir les prochaines conditions de remboursements, après qu’Emmanuel Macron a annoncé cet été la fin de la gratuité des tests de confort. « Les tests continueront d’être remboursés pour raison médicale, soit sans prescription pour les personnes déjà vaccinées, soit sur prescription pour les autres », explique le Premier ministre.

En clair, les tests visant seulement à obtenir provisoirement son pass sanitaire, pour les non-vaccinés, ne seront plus remboursés, sauf passage préalable chez le médecin. « Il n’est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais du contribuable. […] La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner », justifie le locataire de Matignon, alors que l’opposition au pass sanitaire continue de désenfler.

Les mineurs épargnés

Outre le fait d’inciter à la vaccination, la mesure devrait alléger la facture du dépistage, qui a coûté 2,2 milliards d’euros en 2020 et pour lequel 4,9 milliards sont prévus cette année. Les prix attendus desdits tests tournent autour de 43,89 euros pour un PCR et 25 euros pour un antigénique.

Pas question toutefois de faire payer les plus jeunes. « Nous voulons également maintenir la gratuité pour les mineurs », avance Jean Castex. Il respecte en l’espèce l’avis du conseil scientifique sur la rentrée scolaire rendu le 13 septembre mais publié ce vendredi seulement.

« La surveillance de la circulation du virus en milieu scolaire sous forme d’enquêtes répétées serait utile pour mesurer l’évolution de l’épidémie chez les enfants et comprendre ses liens avec l’épidémie communautaire. Nos collègues britanniques ont mis en place plusieurs dispositifs de suivi dont nous pourrions nous inspirer », écrit le conseil.