Luttes et mobilisations

Ouest France : Carhaix : Pour la défense des urgences, 300 personnes manifestent

Novembre 2016, par infosecusanté

Carhaix : Pour la défense des urgences, 300 personnes manifestent

Modifié le 17/11/2016

Inquiets quant à la situation des urgences à l’hôpital de Carhaix, les syndicats avaient appelé à un débrayage, ce jeudi. Environ 300 personnes ont répondu à l’appel et se sont rendues jusqu’à la mairie de Carhaix.Carhaix.

« Carhaix, Carhaix, Résistance »… Cela faisait un bout de temps que l’on n’avait plus entendu ce chant scandé dans les rues de la Ville. Ce jeudi après-midi, environs 300 personnes, dont beaucoup de personnels de l’hôpital l’ont entonné sur la place de la Mairie.

Appel des syndicats

Le rassemblement s’est formé devant l’accueil de l’hôpital. Les syndicats ont appelé, en début de semaine, au débrayage pour manifester leurs inquiétudes quant au fonctionnement des urgences et du Smur.

Inquiets quant à la situation des urgences à l’hôpital de Carhaix, les syndicats avaient appelé à un débrayage, ce jeudi. | Ouest-France
Tour à tour, les responsables syndicaux ont dénoncé « la mise en danger de la vie d’autrui », lorsque le Smur ne fonctionne pas. Cette situation s’est déjà présentée, faute de deux médecins présents dans le service, l’équipe mobile ne peut, parfois, plus fonctionner.
Reçus en mairie
Les syndicats estiment que « les Brestois et les Centre-Bretons doivent avoir les mêmes droits en termes d’accès aux soins d’urgences », rappelant que « c’était le but de la fusion avec le CHRU de Brest ».
Le cortège a ensuite pris la route de la mairie de Carhaix, où la délégation devait être reçue par le maire. Tous reprennent en chœur :« L’hôpital n’est pas une entreprise, la santé n’est pas une marchandise ».

Inquiets quant à la situation des urgences à l’hôpital de Carhaix, les syndicats avaient appelé à un débrayage, ce jeudi. | Ouest-France
Le maire a reçu les quelque 300 manifestants sur le parvis de l’hôtel de Ville et leur a affiché son soutien. Il a lu devant l’assemblé un courrier que lui adresse Philippe El Saïr, directeur du CHRU de Brest estimant que la réponse de ce dernier « semble incomplète ».
« Se battre »
Sa première adjointe Quiltu a estimé qu’il allait « falloir se battre pour garder les deux postes de médecins aux urgences ». C’est ensuite que Christian Troadec a fait entonner le désormais célèbre « Carhaix, Carhaix, Résistance ».
Les délégués syndicaux devaient ensuite être reçu par la direction de l’hôpital, vers 16 h.