Luttes et mobilisations

Site - manif-est.info : L’ARS redécorée par les agents du CHRU

Octobre 2018, par Info santé sécu social

Nancy Mise à jour le 27 octobre |

Lundi 22 octobre 2018 à 10h le directeur de l’Agence Régionale de Santé (ARS) rencontrera les députés et sénateurs de Meurthe-et-Moselle pour aborder la situation de l’hôpital. Une centaine de personnes s’est réunie devant l’ARS pour réclamer de l’argent et des emplois afin de pouvoir faire fonctionner correctement le CHRU de Nancy.

Parmi ces personnes, on pouvait voir quelques élus qui, avec les représentant-e-s CFDT et UNSA, cherchaient surtout les médias mainstream pour se faire interviewer. Tou-te-s sont resté-e-s sur leur position plutôt floue, à savoir qu’illes réclament l’argent de l’ARS pour pouvoir ensuite rassembler l’ensemble des sites du CHRU à Brabois, mais restent vagues si ce n’est pas silencieu-se-x quand il faut aborder le sujet de la suppression des 400 postes demandée par l’Etat.

Les médias, eux, n’ont pas cherché à capter les prises de paroles des délégué-e-s de l’intersyndicale CGT-FO-CFTC, qui est sur une approche bien plus réaliste des conditions de travail à effectif réduit, déjà en place au CHRU.

Suite aux prises de paroles, les personnes présentes ont été invitées à coller sur la façade de l’ARS 400 autocollants, représentant les 400 postes menacés et sur lesquels on pouvait lire les revendications des agents du CHRU.

Une heure après le début du rassemblement, une délégation de l’intersyndicale a voulu aller voir le directeur de l’ARS mais celui-ci n’a pas souhaité les recevoir.

Enfin, on a appris que Carole Grandjean, députée en marche était absente et qu’elle ne s’était même pas fait représenter, elle qui pourtant nous faisait croire qu’elle suivait le dossier de très près en allant plaider la cause du CHRU à Matignon le 20 septembre dernier.

Mais ne nous trompons pas, les élus, présents ou non, ne sont en aucun cas une solution à la situation qu’illes ont eux-mêmes créée. On ne pourra pas sortir de cette situation si on ne comprend pas que la santé n’est pas une marchandise.