Les tracts du NPA

Tract sante NPA Janvier 2021 : "A l’hôpital comme ailleurs Pour vaincre le virus, pour sortir de la crise Prenons nos affaires en main".

Janvier 2021, par infosecusanté

Tract sante NPA Janvier 2021 : "A l’hôpital comme ailleurs
Pour vaincre le virus, pour sortir de la crise :
Prenons nos affaires en main".

Masques, tests, vaccins ils auront tout raté !
Après les masques, les tests, c’est maintenant la vaccination que Macron et les siens sont incapables de mettre en œuvre dans de bonnes conditions.

En ce début d’année la vague de l’épidémie remonte, plus lente mais plus meurtrière que la première. Le second confinement n’a pas empêché le maintien des contaminations à un haut niveau. La période froide et humide, l’apparition d’une nouvelle souche plus contagieuse au Royaume-Uni qui s’étend en Europe, les regroupements familiaux de fin d’année font prévoir une accélération de la circulation du virus dans les semaines qui viennent.

Dans plusieurs régions les services hospitaliers sont à nouveau débordés ou proches de la saturation. Le pouvoir est une nouvelle fois incapable de faire face. Ce sont toujours les mêmes qui paient le plus lourd tribu : les personnes âgées, les personnels de santé, les salariEs les plus exposéEs.

Des confinements et des couvre-feux de moins en moins tolérés et efficaces.
Incapables d’agir sur le plan sanitaire, Macron, Castex, Véran ne savent faire qu’une chose : appuyer sur les boutons "confinement/déconfinement", "couvre-feu", "attestations", "sanctions", "fermetures des lieux de loisirs et de culture". Acceptées au printemps, comme un pis aller, ces mesures deviennent insupportables dans la durée, et de moins en moins efficaces.

Les champions de lenteur de la vaccination !
Alors que des vaccins, dont l’efficacité est largement démontrée, commencent à être disponibles et permettent d’entrevoir la sortie du tunnel, le pouvoir est en haut du podium de la lenteur de la vaccination. Une nouvelle fois Macron parle, mais "l’intendance" ne suit pas. La dénonciation de la "bureaucratie" a bon dos. La réalité est qu’à force de détruire le service public, de s’appuyer sur des "agences" ou des associations sans moyens ou sur des acteurs privés comme le cabinet américain "Mc Kinsay" c’est le cafouillage et l’impuissance. Ce que révèle la lenteur de la vaccination c’est l’incapacité de ce gouvernement de convaincre de sa nécessité et d’imposer des décisions de manière autoritaire et sans en débattre avec la population.

Pour la santé, c’est toujours l’austérité
A l’hôpital, dans les EHPAD les grandes promesses pour le système de santé, ont été oubliées. Des collègues, fatiguéEs et écœuréEs s’en vont. ils/elles ne sont pas remplacés. Les budgets d’austérité, l’absence de recrutement significatif, les restructurations accompagnées de fermetures de lits et de service continuent. L’hôpital reste aux mains des gestionnaires pour serrer la vis de l’austérité et imposer le "management" du privé. Loin de changer de cap, l’exécutif poursuit dans la même direction.

Agir collectivement
Impossible de compter sur ceux qui nous gouvernent pour prendre les bonnes décisions, donner les moyens à l’hôpital, se protéger, accélérer la vaccination. La seule voie efficace pour sortir de la crise sanitaire et sociale est celle de l’action collective, et de la mobilisation, c’est de prendre nos affaires en main et de nous mobiliser ensemble pour imposer NOS solutions :
 des moyens pour l’hôpital
 des gestes barrière, la recherche rapide des personnes contaminées et leur isolement , mis en œuvre avec la population
 Un système de vaccination sûr et bien organisé
Pour cela pas d’autres voies que de reprendre le chemin de la mobilisation, à partir des dates proposées comme le 21 janvier où syndicats et collectifs de la santé et du secteur social appellent à une journée d’action unitaire, et d’agir en commun avec les autres secteurs de la société victimes de la crise, contre les licenciements, les fermetures d’entreprises, la précarité, les atteintes à nos libertés au nom de "l’urgence sanitaire".

C’est mobiliséEs ensemble et solidaires que nous sortirons de cette crise.


Créer les conditions d’une vaccination sûre et réussie

Il faut le dire et le redire haut et fort : cette infection n’est pas une "grippette".
La vaccination est une arme décisive pour en finir avec le Covid 19. Elle a déjà fait 1,8 millions de mortEs dans le monde, 66 000 rien qu’en France, avec probablement seulement 10 % de la population touchée. Sans vaccination le nombre de décès serait bien plus importants, car faut que plus de 60 % de la population contracte la maladie pour obtenir l’immunité collective. Sans parler de l’espoir de revivre, d’en finir avec les couvre-feux qui réduisent nos vies à la production des profits.

Non on ne sortira pas de la crise sociale, sans sortir de la crise sanitaire.
Plus la crise sanitaire dure, plus les catastrophes sociales se multiplient : faillites, licenciements, précarité. Les pays comme les USA ou le Royaume-Uni, qui ont prétendu "sauver l’économie" en ignorant le virus, ont été victimes à la fois le désastre sanitaire et le désastre social.

Oui la balance bénéfice-risques est en faveur des vaccins
Depuis les essais cliniques, plusieurs millions de personnes ont été vaccinées avec les deux vaccins agrées par l’Agence Européenne du médicament. Une couverture très efficace, aucun décès, mais seulement quelques très rares chocs allergiques, autour de un pour cent mille vaccinés. S’il y a nécessité d’un interrogatoire avant vaccination, notamment pour les patients allergiques au polyéthylène glycol, les bénéfices de la vaccination sont donc très largement supérieurs aux risques potentiels.

Oui la vaccination est trop sérieuse pour la laisser aux mains des intérêts privés, de politiciens et "d’experts" souvent sous influence.
La plupart de celles et ceux qui hésitent ou refusent de se faire vacciner ne sont pas des "anti-vaccins", mais ils n’ont confiance ni dans la paroles des laboratoires pharmaceutiques, ni dans celles des politiques et ils ont de bonnes raisons. Les scandales du Médiator ou de la Dépakine, les choix guidés par les profits des laboratoires sont dans tous les esprits ainsi que les mensonges des "experts" sous influence.
La conception et la production en quelques mois de nouveaux vaccins inquiètent : la transparence et la fiabilité des informations doit être garantie. La solution n’est pas pour autant le refus de la vaccination, mais la réquisition et la mise sous contrôle de l’industrie pharmaceutique :
➢ Pas de profits sur la vie humaine, l’industrie pharmaceutique doit être un bien public : expropriation des actionnaires des laboratoires
➢ Mise à disposition gratuite des vaccins dans tous les pays
➢ Contrôle par la population des informations et de la politique de vaccination avec la participation d’experts indépendants.