Anne Bayle-Iniguez | 09.10.2018
À l’heure où la démographie médicale déclinante et l’accès aux soins de premier recours s’affichent comme une priorité du plan santé du gouvernement, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques* (DREES, ministère) démontre dans une étude que les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous médical en France sont extrêmement variables : très corrects, voire rapide auprès du généraliste mais supérieurs à deux mois dans (...)
Le Parisien, 9 octobre 2018
Selon une étude de l’Institut CSA pour Cofidis que nous révélons, 2 % des Français ont déjà sollicité la famille pour payer des soins. Et 2 % ont eu recours au crédit.
La question de l’accès financier aux soins n’est pas réglée. C’est ce que nous apprend une étude surprenante réalisée par l’Institut CSA pour le compte de Cofidis*. Malgré tous les dispositifs améliorant la prise en charge des soins mis en place ces dernières années (CMU, CMU-C, Aide à la (...)
2 AOÛT 2018 PAR CAROLINE COQ-CHODORGE
Alors que Météo France met en garde contre un nouvel épisode de canicule, plusieurs établissements hospitaliers doivent composer avec des équipements inadaptés face aux très fortes chaleurs. À Gisors (Eure), les failles du système de santé sont immenses. Le territoire manque de médecins. L’hôpital est en sous-effectif et sa réputation est entachée par une grossière erreur médicale.
Gisors (Eure), envoyée spéciale.– Le 14 août 2017, Claudine Garin, (...)
Paris, le jeudi 2 août 2018 – Les températures caniculaires qui se sont abattues sur une partie de la France depuis le mois de juillet n’épargnent pas les établissements de santé.
La presse a ainsi rapporté la situation chaotique de l’Hôpital Saint-Antoine à Paris où les températures atteignent jusqu’à 36 degrés pendant l’après-midi dans les box de consultations et les chambres et où les climatisations éparses sont tout simplement en panne.
Même constat à l’hôpital Cochin, toujours à (...)
31.07.18 Mise à jour le 02.08.18
Aux urgences de l’Hôpital Lariboisière (AP-HP), dans le 10e arrondissement de Paris, les professionnels dénoncent une situation "insoutenable". Les soignants sont dans l’incapacité de faire face au flux de patients alors que les équipes sont trop peu nombreuses pour les accueillir.
De 230 passages par jour en moyenne, le service – l’un des plus gros de France – s’est rapproché des 300 passages quotidiens.
Les urgentistes s’inquiètent de ce que le (...)
Les hôpitaux ne sont pas ou mal équipés pour affronter les fortes chaleurs. Peu de ventilateurs, pas de climatisation... Alors qu’en France, 34 départements sont en alerte canicule, les soignants se mobilisent. Par la rédaction d’Allodocteurs.fr
Rédigé le 02/08/2018 Ce jeudi matin sur France Inter, elle interpellait la ministre de la Santé et dénonçait une situation intenable. Régine Linard, déléguée CGT au groupe hospitalier Saint-Antoine, à Paris, répond à nos questions.
À (...)
02/08/2018
CHALEUR – Les hôpitaux sont déjà en « état d’alerte » et de « saturation » face à la canicule, alors que 34 départements sont placés en vigilance orange, a prévenu jeudi Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).
« On est déjà à flux tendu », a prévenu sur RMC/BFM TV l’urgentiste. « Ce qui se passe là, avec les afflux supplémentaires dus à la canicule, ça aggrave une situation déjà compliquée de travail dans les hôpitaux », a (...)
La Journée des hépatites, le 28 juillet, est l’occasion de rappeler que discrimination, stigmatisation, pénalisation, sont des freins majeurs au dépistage et à l’accès aux traitements des hépatites B et C.
Médecins du Monde et l’association Gaïa 1 alertent sur la nécessité d’un accès aux traitements pour l’ensemble des personnes infectées par les virus de l’hépatite B ou C, qui sont souvent stigmatisées et qui, de ce fait, s’éloignent du système de soins.
Hépatites B et C très (...)
Décidée en janvier par le premier ministre Édouard Philippe afin de lutter contre la mortalité routière, qui croît depuis 2014, la limitation de la vitesse à 80 kilomètres par heure sur les routes départementales, où ont lieu la plupart des décès, est entrée en vigueur le 1er juillet. Les pouvoirs publics ont l’habitude d’incriminer les conduites individuelles, soulignait Matthieu Grossetête dans le numéro d’août 2016. « Il appartiendrait donc à chacun de réfréner ses pulsions au volant, (...)