Dans le Doubs, les fermetures de lits d’hôpitaux se multiplient, dans le cadre d’une dégradation généralisée des services de santé.
L’annonce de la fermeture de 30 lits sur 147 au SSR (soins de suites et de réadaptation) des Tilleroyes a été faite dans la presse fin avril.
Une véritable hécatombe Le centre des Tilleroyes est un établissement public qui accueille des patientEs âgéEs nécessitant des soins divers pour leur permettre de recouvrer une certaine autonomie pour certainEs et (...)
Isabelle Ufferte
Cela fait des mois que la situation des urgences pédiatriques du CHU est particulièrement tendue. Personnels et médecins en nombre insuffisant, locaux exigus et vétustes… les alertes ont été nombreuses depuis des années.
Mais si un nouveau bâtiment est finalement sorti de terre récemment, avec des équipements qui auraient dû permettre d’accueillir enfin dignement enfants et parents… le manque de personnel ne le permet pas : ces derniers jours, il est arrivé que des (...)
Attac
Alors qu’en 2019, la branche maladie de la Sécurité sociale arrivait à l’équilibre après plusieurs années de déficit, Emmanuel Macron a relancé la politique des « caisses vides » : suppression du « forfait social » (contribution à la charge de l’employeur) pour les entreprises de moins de 250 salariéEs en mai 2018, engendrant une baisse d’un demi-milliard d’euros de recettes pour la Sécurité sociale ; réintroduction de l’exonération des cotisations sociales des heures (...)
Une délégation du comité NPA du Val-d’Oise s’est rendue à l’Ehpad de Neuville-sur-Oise en région parisienne pour apporter son soutien aux soignantEs en grève.
Croisée auparavant à l’entrée de l’établissement et s’inquiétant des motifs de notre visite, la directrice de l’établissement a répété cinq fois, « je n’ai rien à vous dire » ! C’est parce que « tu lui as dit que tu avais l’intention de rédiger un article pour "L’Anticapitaliste", l’énoncé de ce mot l’a terrifié » nous a affirmé (...)
Frank Prouhet
Le réseau européen contre la privatisation et la commercialisation de la santé et de la protection sociale avait choisi Paris, cette année, pour crier haut et fort ses exigences, lors de la journée mondiale de la santé du 7 avril.
À quelques jours de la présidentielle, avec un Macron qui préside l’Union européenne, l’occasion était là de dénoncer les failles des systèmes de santé, minés bien avant le covid par les restriction des dépenses publiques, les exigences de (...)
L’Anticapitaliste hebdo : Un congrès CGT de la fédération santé action sociale animé
La semaine dernière se tenait le 13e congrès de la fédération santé et action sociale, première fédération CGT par son nombre d’adhérentEs, avec 460 déléguéEs.
Occasion de débattre, après la pandémie qui a accéléré la dégradation des conditions de travail dans le secteur et durant laquelle les luttes n’ont pas cessé.
Sanction à la direction sortante De nombreux et nombreuses déléguéEs ont dénoncé la (...)
Depuis 1950, à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé, le 7 avril est devenue une journée mondiale de la santé afin de « permettre au monde de se pencher sur les problèmes importants de santé publique et d’encourager un débat entre les responsables et les parties prenantes ».
Le collectif unitaire « Notre santé en danger » a donné en France un caractère revendicatif à cette journée en organisant depuis plusieurs années des rassemblements, manifestations et des débats à Paris (...)
En 2017, au cours de sa première campagne présidentielle, Macron avait surpris en mettant l’éclairage sur la question du handicap. Il avait même pris quelques engagements...
Cinq ans après, le jugement des associations est plutôt négatif. Ainsi, le Collectif handicap (plus de 50 associations regroupées) écrit-il rester sur sa faim et considère que, malgré quelques avancées, « le sentiment principal est celui d’une déception ». Il y a d’abord eu, au début du quinquennat, le très mauvais (...)
Frank Prouhet
À quelques jours de l’élection présidentielle, pas question pour Macron de reconnaître qu’il y a « un problème » avec la remontée des contaminations, boostée par le caractère plus contagieux du sous-variant BA2 et la levée des restrictions, sans qu’aucune autre politique ne soit mise à la place, notamment en milieu confiné, notamment pour compléter la vaccination.
On se veut « optimiste », en constatant que si les contaminations explosent, les hospitalisations stagnent ! (...)
Depuis un an et demi, Big Pharma, l’Union européenne, la Suisse et les USA refusent à l’OMC la demande de l’Afrique du Sud et de l’Inde d’une levée temporaire des ADPIC, ces accords sur les brevets et les droits de propriété intellectuelle sur les vaccins, mais aussi les tests et les traitements contre le covid.
Ce refus a coûté des millions de morts supplémentaires. Aujourd’hui un accord entre USA, UE, Inde et Afrique du Sud est annoncé. La Suisse et Big Pharma s’y opposent toujours. (...)