9 JUILLET 2018 PAR ROMARIC GODIN
Emmanuel Macron a précisé sa vision de la politique sociale : un nouvel État-providence qui fournit à chaque individu les moyens d’être acteur du marché et qui réduit la redistribution des revenus. Un rêve néolibéral à haut risque pour la société.
Ce deuxième discours devant le Congrès de Versailles aura été l’occasion pour Emmanuel Macron de répondre à la critique lancinante depuis un an de son action : son absence de « pilier social ». Encore une (...)
9 JUILLET 2018 PAR AGENCE REUTERS
Loin du "virage social" prôné par une partie de sa majorité, Emmanuel Macron a affiché lundi sa volonté d’amplifier son projet de transformation de la société française par la création d’un "Etat-providence du XXIe siècle", dans lequel les devoirs et les responsabilités des citoyens seraient renforcés.
Loin du "virage social" prôné par une partie de sa majorité, Emmanuel Macron a affiché lundi sa volonté d’amplifier son projet de transformation de la (...)
09.07.2018
La « transformation en profondeur » du système de santé sera présentée « à l’automne », a indiqué Emmanuel Macron ce lundi devant le Congrès, alors que la ministre de la Santé Agnès Buzyn avait évoqué la semaine dernière une date « tout début septembre ».
Cette réforme, qui contient un volet hospitalier très attendu et annoncée en février par le premier ministre Édouard Philippe, a déjà été reportée à plusieurs reprises. En avril, Emmanuel Macron affirmait qu’il (...)
Loan Nguyen
Au-delà du recul sémantique des parlementaires LaREM, la logique de sape des fondements de la Sécu reste larvée dans le projet macronien.
En substituant aux termes de « loi de finances de la Sécurité sociale » l’expression « loi de financement de la protection sociale », Olivier Véran assure qu’il a souhaité étendre « le périmètre de la Sécu » plutôt que d’attaquer ses fondements, s’est-il défendu hier. « L’objectif, c’est d’élargir le champ du débat budgétaire à l’ensemble (...)
Note d’info santé sécu social : il ne s’agit pas d’un recul du gouvernement comme l’indique le paragraphe mis en gras par nos soins
Jeudi, 5 Juillet, 2018
Le Premier ministre et le chef de file des députés LREM, Richard Ferrand, ont indiqué jeudi que la référence à la "Sécurité sociale" ne serait finalement pas supprimée d’un des articles de la Constitution, face à l’émoi provoqué, et aux dizaines de milliers de signatures recueillies par la pétition lancée par l’Humanité.
Lors de (...)
Moins d’hospitalisations, de prescriptions et de fraudes : l’Assurance maladie compte sur ses recettes habituelles pour économiser un peu plus de 2 milliards d’euros en 2019, et propose de lier certaines dépenses à la qualité des soins, comme le veut le gouvernement.
Un simple renouvellement d’ordonnance, avec un dosage ajusté : la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) vise 2,01 milliards d’euros d’économies en 2019, contre 1,94 milliard cette année, selon le rapport annuel "sur (...)
La loi de programmation des finances publiques prévoit que ces excédents servent "à la réduction du déficit de l’État".
Les excédents dégagés par les administrations de sécurité sociale seront "plafonnés" à partir de 2019, le surplus devant servir à réduire le déficit de l’État pour un montant qui pourrait atteindre 24 milliards d’euros en 2022, selon la Cour des comptes.
"La hausse des excédents est supposée être stoppée à partir de 2019 au niveau de 0,8 point de PIB", afin d’assurer (...)
La déception est grande pour les associations engagées contre l’exclusion, qui rappellent que « la misère, elle, n’attend pas ».
04.07.2018 |Par Isabelle Rey-Lefebvre
« La stratégie gouvernementale de lutte contre la pauvreté, dont la présentation était initialement prévue le 9 juillet lors du discours devant le Congrès du président de la République, sera finalement dévoilée à la rentrée en raison d’arbitrages encore en cours », a fait savoir, mercredi 4 juillet, l’Elysée, à la suite (...)
Anne Bayle-Iniguez| 04.07.2018 La réforme de l’hôpital annoncée par le gouvernement sera finalement présentée « au tout début du mois de septembre » et non en juillet, a indiqué Agnès Buzyn ce mercredi dans une interview au journal « Libération ».
C’est Emmanuel Macron en personne qui avait provoqué la fébrilité du monde hospitalier en évoquant il y a près de trois mois un « rendez-vous de l’hôpital aussi important que celui de 1957 » (la création des CHU). Depuis, la ministre de la (...)
À travers un amendement adopté en catimini, le gouvernement s’apprête à supprimer le droit constitutionnel à une Sécurité sociale pour toutes et tous. Il prépare ainsi le saccage du financement solidaire de la santé, de la protection sociale et des retraites par répartition.
Les forces d’argent et leurs relais politiques au gouvernement croient tenir leur revanche historique contre le principe d’égalité selon lequel : « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses (...)