L’Anticapitaliste Hebdo du NPA

Hebdo L’Anticapitaliste 371 (16/02/2017) - Toxic Story. Deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins

Février 2017, par Info santé sécu social

Il devait être éliminé en quelques jours par les urines. Mais les hasards d’une biopsie ont démontré que, chez certaines personnes, il pouvait persister de longs mois, et surtout migrer vers le cerveau, où il est un neurotoxique connu...

Le livre du Professeur Gherardi se lit comme un polar, un polar scientifique très accessible, sur l’hydroxyle d’aluminium, un adjuvant utilisé pour favoriser l’efficacité immunitaire de nombreux vaccins. Les ennuis commencent avec cette lésion de myofascite à macrophages, retrouvée au niveau du deltoïde, où les injections se pratiquent depuis quelques années. Cela démontre vite que l’aluminium « avalé par les macrophages », bien loin de partir dans les urines, peut persister chez certains patients au profil génétique particulier. Rien de bien grave jusque-là. Mais cela se gâte quand tout démontre que, piégé par ces cellules de l’immunité, les macrophages, l’aluminium passe dans les ganglions, la rate… pour finir son chemin dans le cerveau où il a la mauvaise idée de s’accumuler. Et c’est l’enfer pour les patients. Avec ce syndrome fait de douleurs articulaires et musculaires intenses, d’épuisement chronique, de troubles de la mémoire qui empoisonnent la vie.

Et les ennuis commencent aussi pour le Professeur Romain Gherardi, chef de service du centre expert en pathologie neuromusculaire au CHU Henri-Mondor, responsable d’une unité de recherche Inserm, auditionné par l’OMS, quand il veut faire reconnaître le lien entre l’aluminium vaccinal et ce syndrome de fatigue chronique/encéphalomyélite myalgique. Refus de soumettre ses publications aux comités de lecture des revues médicales, blocage des subventions pour les études complémentaires par l’Afssaps, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, alors que ces études avaient été préparées avec elle, campagne de dénigrement…

Pour une recherche libre et indépendante

Il faut dire que 41 % des revenus de la revue médicale Lancet viennent des tirés à part, distribués par l’industrie pharmaceutique aux médecins. Jusqu’à 700 000 dollars pour le New England journal of medecine, avec ses tirés à part sur le Vioxx, responsable de milliers de morts et retiré depuis du marché ! Rajoutons que trois rapporteurs de l’Afssaps sur trois ont des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique. Une Afssaps qui sera d’ailleurs dissoute, emportée par le scandale du Mediator qu’elle avait couvert. L’Inspection générale des affaires sociales, l’Igas, n’hésitera pas à déclarer à son sujet : « le doute bénéficie non aux patients et à la santé publique, mais aux firmes ».

Mais le professeur Gherardi est aussi frappé par la ressemblance entre le syndrome de fatigue chronique de ses patients et le syndrome de la guerre du Golfe, qui touche près d’un soldat sur quatre sous commandement américain, 250 000 GI, mais très peu les soldats français de la division Daguet qui ont aussi participé aux combats. Il faut dire que les soldats américains ont été soumis à un intense programme de vaccination. Et nous voilà de nouveau sur la piste de l’aluminium, mais aussi sur celle d’un autre adjuvant beaucoup plus toxique, le squalène. 95 % des vétérans atteints présentent des anti-corps anti-squalène !

Au terme de cette enquête, avec les malades de l’association E3M, l’auteur plaide pour des vaccins sans aluminium, d’autant qu’une alternative sans danger existe avec le phosphate de calcium, et pour un financement public de recherches complémentaires. Mais il nous rappelle aussi que « cette ruse splendide, ce chef-d’œuvre de stratégie qui se nomme vaccination, sauve des millions de vies ». Un chercheur qui prend le parti de la science, d’une recherche libre et indépendante, même si cela doit déplaire à Big Pharma, voilà qui va vous plaire.

Frank Cantaloup