Luttes et mobilisations

lemouvement.info - Montpellier, Urgences, CHU Lapeyronie et Hôpital Gui de Chauliac, grève illimitée : terminée

Juillet 2018, par Info santé sécu social

Par Jean-Philippe Vallespir - 16 juillet 2018

Grève éclair. À Montpellier, le personnel des urgences du CHU Lapeyronie et de l’hôpital Gui de Chauliac, avait débuté une grève illimitée, à partir de 9h00, ce lundi 16 juillet 2018, à l’appel des syndicats CGT et FO. Ils dénonçaient une insécurité récurrente et un manque d’effectifs. L’administration donne des réponses satisfaisantes. Grève terminée.

Plus précisément, les deux syndicats CGT et FO avaient comme revendications : le manque d’effectifs IDE et AS, l’insécurité, les violences quotidiennes, la majoration des risques psychosociaux pour les agents, des locaux inadaptés et vétustes qui interdisent un travail de qualité, indispensable aux interventions des urgentistes.

Mais ces derniers ont levé le préavis de grève, après avoir obtenu des réponses satisfaisantes de la part de la direction. Des négociations qui ont permis d’aboutir, récemment à un équilibre, avec : en supplément pour renforcer les effectifs, deux aides-soignants embauchés juste pour cet été, le recrutement de personnel pour l’accueil des urgences, un nouveau brancardier et trois agents administratifs. Une administration qui serait attentive aux dysfonctionnements, qui mettent en péril la qualité des soins. Des améliorations supplémentaires seraient envisagées, avec 500 m2 d’extension du bâtiment des urgences et des travaux qui devraient débuter dès cet été. Rapidement aussi, la qualification et le renforcement de la sécurité seront réajustés.

Simple, basique…
À suivre, donc la réorganisation des ressources et la stratégie des actions de restructuration au sein du CHU Lapeyronie et de l’hôpital Gui de Chauliac. À Montpellier, la direction a apparemment révisé ses bases, tout simplement. Le personnel des urgences n’aura pas à user pour le moment, de ce « nouvel outil » de combat politique qu’est le clip d’Orelsan, détourné par le syndicat CGT du CHU de Toulouse, pour dénoncer le manque de moyens accordés à l’hôpital public, le manque d’effectifs et la concurrence du privé.