Luttes et mobilisations

Normandie 76 Actu : De l’hôpital du Rouvray à l’hôtel de ville de Rouen, la psychiatrie normande manifeste

Novembre 2018, par infosecusanté

De l’hôpital du Rouvray à l’hôtel de ville de Rouen, la psychiatrie normande manifeste

Toute la matinée du jeudi 15 novembre 2018, une centaine de soignants en psychiatrie ont manifesté, à Rouen (Seine-Maritime). Ils sont venus de plusieurs hôpitaux de la région.

Publié le 15 Nov 18

Un long cortège « de vigilance » a défilé, jeudi 15 novembre 2018, depuis l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-lès-Rouen, jusqu’à l’hôtel de ville de Rouen (Seine-Maritime). Une délégation a été reçue en mairie, à l’issue de cette manifestation organisée dans le cadre d’une journée de mobilisation décrétée par la CGT.

« C’est une réunion de la psychiatrie normande pour montrer que nous sommes déterminés et que nous resterons vigilants », a explique un syndicaliste. Deux cars ont amené, depuis Le Havre et Caen (Calvados), des manifestants supplémentaires. Une poignée est aussi venue d’Amiens (Somme), pour compléter le rassemblement de 125 soignants en psychiatrie, selon le chiffre de la police, qui a escorté les pérégrinations des manifestants.

Ils ont d’abord déambulé jusqu’à l’hôtel de ville de Sotteville-lès-Rouen, où ils ont pris le tramway pour Rouen. Ils sont descendus à Joffre-Mutualité pour traverser le pont Jeanne-d’Arc et remonter la rue du même nom, avec musique et fumigène, non sans s’être assis un instant au niveau du Théâtre des arts.

Ensuite, après une « pause sandwich » au carrefour entre le boulevard de la Marne et la gare, ils se sont dirigés vers l’hôtel de ville de Rouen, où une délégation a été reçue pendant que le balcon était occupé.

Protocole en application au Rouvray, postes pourvus au Havre

L’essentiel des troupes rassemblées travaille au Rouvray et à Pierre-Janet. Les premiers ont obtenu, fin juin 2018, la création d’une trentaine de postes après 18 jours de grève de la faim. Le protocole de sortie de crise, en cours d’application, a suscité des points de tension entre direction et syndicats. Pour l’instant, 11 postes sont pourvus.

Ça se passe mieux au Havre, qui a obtenu les 34 postes promis après un mouvement social achevé en juillet. « Ils ont été embauchés », indique un syndicaliste.