– Suite à la volonté conjointe des départements et du gouvernement Macron d’accentuer les coupes budgétaires dans le social, la santé et la psychiatrie, la précarisation de l’emploi et des licenciements massifs sont mis en œuvre. Ceci se fait avec zèle et aveuglement dans l’intérêt de la minorité la plus riche, celui de la finance, selon les directives européennes relatives à la dette publique et au développement du marché dit « libre et non faussé. »
– Suite à une volonté de marchandisation du secteur social et sanitaire : instauration des appels d’offre, convergences tarifaires, contrats à impact social, tarification à l’activité
– Suite au refus des élus technocrates de la république qui refusent d’entendre les experts de terrain que sont les travailleurs hospitaliers et sociaux
– Suite à l’abandon des prises en charge des publics, sacrifiés au nom des restrictions budgétaires, au détriment de l’humain
– Suite à l’uniformisation, la rationalisation, la normalisation et la précarisation de nos emplois et de nos missions, à l’entêtement managérial pyramidal et autoritaire (souffrance relationnelle au travail, conditions de travail dégradées, burnout) et à la volonté de détruire toute éthique chez les travailleurs de la santé ou du social
Nous déclarons que nous luttons pour être entendus et participer collectivement à l’élaboration de politiques sociales et sanitaires basées sur les droits sociaux des populations dans le cadre d’un véritable processus démocratique.
La fédération SUD Santé Sociaux appelle à cette journée de mobilisation et a déposé un préavis de grève.