Entretien croisé entre André Grimaldi, Michel Limousin, Maryse Montagnon conduit par Anna Musso
Rappel des faits. En une vingtaine d’années, les gouvernements successifs [en France] n’ont eu de cesse de transformer l’hôpital public en hôpital-entreprise. Quelles en sont les conséquences sur la qualité du service public, pour les personnels et les citoyens ?
André Grimaldi, Professeur émérite d’endocrinologie-diabétologie au CHU La Pitié-Salpêtrière (Paris) ; Michel Limousin, Médecin, (...)
Le blog de Morvan56 C’est désormais de toutes les régions de France qu’affluent les signatures des médecins hospitaliers de toutes spécialités, en soutien au courrier adressé par 400 d’entre eux, originaires de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. « La ligne rouge est dépassée. Nous ne pouvons plus continuer ainsi », estime le Dr Caron, psychiatre, praticien hospitalier ...
Quatre cents médecins d’établissements d’Auvergne-Rhône-Alpes interpellent la (...)
Pour les centres de santé, la rentrée n’amène pas de répit. Alors que les responsables du secteur ont bataillé au printemps dernier pour éviter que la création de nouvelles structures ne soient soumises à autorisation, ils doivent se mobiliser désormais sur un autre terrain. A ce jour, les anciens dispensaires sont gérés par des collectivités territoriales, des associations, des mutuelles, des hôpitaux publics, et des hôpitaux privés à but non lucratif ; mais ils pourraient demain (...)
Dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale, dévoilé ce mercredi matin, la Cour des comptes cible particulièrement les dépenses dynamiques des médecins spécialistes libéraux et les inégalités dans l’accès aux soins spécialisés. Elle recommande des mesures plus musclées dans ce secteur.
61 500 spécialistes libéraux hors de contrôle ?
Les dépenses directement liées aux actes de médecine spécialisée libérale – 61 503 praticiens, 40 disciplines distinctes – ont atteint 16,1 milliards (...)
par Jonathan Herchkovitch
Un rapport de la commission des Affaires sociales formule une vingtaine de propositions pour améliorer le fonctionnement des services d’urgence.
« Les urgences hospitalières, miroir des dysfonctions de notre système de santé ». Le titre du rapport de la commission des Affaires sociales du Sénat en dit long sur son contenu. En prenant bien soin de souligner « la grande qualité et la résilience du service public des urgences français » et le « dévouement » de (...)
Comme nous l’avions prévu, la direction du CHU de Toulouse ne s’est pas remise en question depuis le reportage d’envoyé spécial “hôpitaux public, la loi du marché” alors que beaucoup d’agents de l’Hôpital se sont reconnus dans le reportage et ont bien compris que ce n’était pas le service public qui était attaqué mais tous les sabotages du service public menés par le management, les banques et l’état. Bien au contraire ! La communication de la direction tente de disqualifier le reportage (...)
La CGT du CHU de Toulouse salue le travail de fond mené par les journalistes d’Envoyé Spécial pour le reportage « hôpital public, la loi du marché ». En effet, ils ont su pointer les dysfonctionnements engendrés par les politiques de marchandisation de la santé sans remettre en cause les agents dont le professionnalisme, la compétence et l’engagement quotidien maintiennent au contraire nos hôpitaux à flot. On se rend bien compte qu’un travail réel d’enquête et d’analyse a été fait et c’est (...)
Le magazine Envoyé Spécial, diffusé jeudi 7 septembre 2017, dénonce le management industriel à l’hôpital et notamment au CHU de Toulouse. Direction et syndicats réagissent.
« Toulouse, un hôpital d’excellence ». C’est en ces termes qu’Envoyé Spécial débute ses propos sur le Centre hospitalier universitaire (CHU) de la Ville rose. Diffusé jeudi 7 septembre 2017 sur France 2, le magazine télévisé rappelle en effet que l’hôpital toulousain est, chaque année, classé dans le Top 3 des (...)
Dès le début de l’année, les syndicats de médecins libéraux ont alerté le gouvernement sur l’impact de la hausse annoncée de la CSG pour les médecins libéraux de secteur 1.
Si on le sait, pour les actifs salariés, cette augmentation est compensée par la diminution des cotisations sociales, pour les praticiens installés en secteur 1, les praticiens de secteur 2 adhérents à l’OPTAM et les infirmières, cette méthode est inopérante puisque leurs cotisations sociales sont en grande partie (...)
https://www.dailymotion.com/video/x5zw5c2
(2ème reportage de l’emission)