SOLVEIG GODELUCK Le 09/09
Pour aider les hôpitaux, le gouvernement pourrait fixer un objectif de progression des dépenses d’assurance-maladie supérieur à 2,3 % en 2019.
Il n’y aura « pas d’économies sur l’hôpital pendant ce quinquennat ». Emmanuel Macron l’a promis aux Français , en avril. Au contraire, le plan de transformation du système de santé que doit présenter le chef de l’Etat le 18 septembre est censé relancer la machine hospitalière, abîmée par les coups de rabot répétitifs (...)
Arrêts-maladie : « Je dois régulièrement me battre avec des patients pour les arrêter »
Dans les cabinets médicaux, l’arrêt-maladie est l’objet de négociations. Patients qui refusent, patients qui réclament… Des médecins racontent.
LE MONDE
08.09.2018
Par François Béguin
Les médecins ont senti le vent tourner. Après avoir envisagé cet été de faire payer aux employeurs une partie du coût des arrêts-maladie de courte durée, c’est désormais vers eux que le gouvernement s’est mis (...)
Le 4 septembre 2018
Le projet patronal tire un trait sur le système d’indemnisation des privés d’emploi, au risque de briser le paritarisme de gestion de l’assurance-chômage.
Le Medef sort ses griffes. Alors qu’une nouvelle négociation de la convention d’assurance-chômage va s’ouvrir, le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, a présenté, hier, des propositions radicales qui visent l’explosion du système d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Un bouleversement systémique censé (...)
2 AOÛT 2018 PAR DAN ISRAEL
Le gouvernement a réussi à boucler en un temps record une vaste réforme, qui va bouleverser le quotidien des salariés, des travailleurs indépendants, des demandeurs d’emploi et des apprentis. L’exécutif assure que son texte, définitivement adopté mercredi 1er août, apporte de nouveaux droits et des protections inédites. C’est vrai seulement pour un petit nombre de Français.
Le pari est tenu. Mercredi 1er août, dernier jour de la session parlementaire, les (...)
Les décodeurs
Les engagements présidentiels sur l’assurance-chômage « pour tous » sortent largement revus à la baisse dans la loi adoptée par les députés le 1er août.
02.08.2018 Par Adrien Sénécat et Mathilde Damgé
La ministre du travail, Muriel Pénicaud, à l’Assemblée nationale à Paris, le 1er août. Au creux de l’été, dernier jour de la session extraordinaire, l’Assemblée nationale a définitivement vidé de sa substance l’une des promesses électorales d’Emmanuel Macron. Candidat, il (...)
ALAIN RUELLOLEÏLA DE COMARMONDSOLVEIG GODELUCK Le 01/08
Le gouvernement envisage de basculer quatre jours d’indemnisation de la Sécurité sociale vers les employeurs pour les arrêts de moins de huit jours. Les patrons du Medef, de la CPME et de l’U2P ont écrit à Edouard Philippe pour protester contre cette charge supplémentaire de 900 millions. Les syndicats contestent aussi le projet.
Alerte rouge chez les patrons ! Le Medef, la CPME et l’U2P sont vent debout contre un projet du (...)
En quatre ans, le coût des arrêts maladie a crû de plus de 13 %. L’essor du taux d’activité des plus de 60 ans se traduit par des arrêts plus longs et mieux indemnisés.
Le coût des arrêts maladie, arrêts de travail et congés maternité ne cesse d’augmenter (https://www.lesechos.fr/economie-france/social/0301320654386-lemploi-repart-les-arrets-maladie-senvolent2155191.php) .
Les montants d’indemnités journalières ont encore crû de 4,6 % sur douze mois en juin 2018, à 10,4 milliards (...)
Le droit à l’emploi, pour une autre société
Michel Husson, ContreTemps n°38, juillet 2018 :
La DREES vient de publier les résultats de la dernière édition de l’enquête sur la protection sociale complémentaire d’entreprise (PSCE), menée en 2017 avec l’IRDES (*).
Quels sont les principaux enseignements à en tirer ? Plus d’un établissementture existante, du fait de l’accord national interprofessionnel (*).v 84 % des établissements regroupant 96 % des salariés offrent une couverture complémentaire de santé, contre la moitié des établissements avant l’accord national (...)
Interview de Jean-Paul Benoit, Président des Mutuelles de France
Quelle est votre réaction à l’annonce du plan « 100 % santé » par la Ministre Agnès Buzyn ?
C’est une mesure positive bien sûr mais qui est en réalité très limitée. En parlant de « 100 % santé », le gouvernement surjoue dans la communication et de ce fait prend le risque de décevoir les Français. Le « 100 % santé » n’a rien de 100 %. Il y a beaucoup d’incertitudes et beaucoup de limites.
Lesquelles ?
Les 4 millions de (...)