Depuis l’accélération des mouvements de concentration et de regroupements des organismes mutualistes, leurs dirigeants et nous pouvons citer : la Mutualité Fonction Publique-Services, le groupe Harmonie, le Grand Conseil de la Mutualité, le groupe APREVA, la MNH, la MGEN, la MGEFI, la MGET, la FMP, l’UTMIF, Optique Mutuelle de France, Intériale, la LMDE, Timpae, mettent en place des plans sociaux à répétition entrainant des transferts de salariés et des licenciements secs.

Les mutuelles se livrent une guerre économique sous les yeux des citoyens au nom du sacro-saint taux de gestion. Tels des généraux d’empire, les dirigeants mutualistes redessinent le paysage de la protection sociale complémentaire. Ils s’allient, se regroupent pour constituer la plus imposante armada possible en vue de conquérir des parts de marché, quitte à s’allier avec les ennemis d’hier – Assureurs et Groupes de protection sociale.

Comme dans toutes guerres, les fantassins, en l’occurrence, les salariés les plus fragiles, sont sacrifiés sur les champs de bataille.

Les salariés qui conservent un emploi dans les structures réorganisées ne sont pas pour autant sauvés d’affaire. Sous couvert de modernité, les conditions de travail qui leurs sont imposées, laissent présager un retour en arrière dramatique.

Derrière le vernis des valeurs portées par le mouvement mutualiste – que ce soient la solidarité, l’humanisme ou la pseudo démocratie – se cache la recherche effrénée du profit. S’ils ne rémunèrent pas d’actionnaires, les employeurs mutualistes n’en copient pas moins les attitudes du secteur assurantiel, puisqu’ils obéissent aux mêmes règles édictées par l’ACPR (organisme de tutelle qui englobe banques et assurances).

La CGT appelle les employeurs mutualistes à mettre en place une véritable politique de l’emploi et de la formation qui soit garante des valeurs de l’économie sociale et solidaire.

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