Politiques santé sécu social en France

Le Figaro - Des cabines de téléconsultation médicale installées chez Monoprix

Avril 2021, par Info santé sécu social

L’enseigne va proposer ces cabines dans deux de ses magasins, à Paris et à Troyes.

Par Anne-Françoise de Taillandier

Publié le 16/04/2021

Faire ses courses en consultant un médecin, c’est désormais possible. L’enseigne de grande distribution Monoprix va en effet proposer dans deux de ses magasins, celui de la porte de Chatillon à Paris et un autre à Troyes (Aube), des cabines de téléconsultation à destination de ses clients.

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C’est l’entreprise Tessan Pharma Express qui a mis à disposition ces cabines au sein desquelles les patients sont mis en relation avec un médecin généraliste sans rendez-vous, et après un délai d’attente de sept minutes en moyenne. Le professionnel de santé guide ensuite le patient dans l’utilisation des instruments médicaux qui sont directement mis à disposition dans la cabine, dont un thermomètre ou un stéthoscope. L’inscription au service se fait directement avec le numéro de sécurité sociale et ne nécessite pas d’avance de frais.

La téléconsultation médicale simplifiée

« Au même titre que l’on vend des pommes bio et des vêtements, il est important pour nous d’adresser ces nouveaux besoins de prendre soin de soi, a expliqué Maguelone Paré, la directrice du concept et de l’innovation chez Monoprix, à RTL. L’avantage ici, c’est que vous avez tout un équipement que vous n’allez pas nécessairement avoir chez vous. »

La téléconsultation médicale est autorisée et encadrée par un avenant à la convention médicale de juin 2018. Tout médecin peut aujourd’hui réaliser une téléconsultation, quelle que soit sa spécialité. Celle-ci peut être effectuée à domicile ou dans un lieu dédié équipé, comme ces cabines chez Monoprix. En principe toutefois, une consultation en « présentiel » doit avoir eu lieu dans les douze mois précédents la téléconsultation, mais les récents accords du Ségur de la santé stipulent que ces dispositions peuvent être assouplies. Contacté, le Conseil national de l’Ordre des médecins n’a pas souhaité commenter ces nouvelles méthodes de consultation « à ce stade ».