Parti Les républicains

La Tribune avec l’AFP - François Fillon se pose en sauveur de la Sécurité sociale

Novembre 2016, par Info santé sécu social

Le candidat de la droite pour la présidentielle affirme que son projet de réforme de la Sécu s’inscrit dans le même état d’esprit que celui des retraites.

François Fillon ne veut pas apparaître comme le fossoyeur de la Sécurité sociale. Alors que son programme suscite déjà des inquiétudes à gauche, le désormais candidat à l’élection présidentielle de 2017 a répondu hier aux interrogations sur le plateau de France 2.

Son programme prévoit notamment de "redéfinir les rôles respectifs de l’assurance publique et de l’assurance privée, en focalisant l’assurance maladie notamment sur les affections graves ou de longue durée [et sur] le panier de soins "solidaire"". Le reste serait pris en charge par une complémentaire santé.

L’ancien Premier ministre a pris l’engagement "de faire en sorte que toutes les personnes qui doivent être protégées, qui ont des revenus modestes ou moyens, ne seront pas moins bien remboursées" après sa réforme. Allant encore plus loin, il a assuré qu’il voulait même "que les personnes les plus modestes et âgées" soient "mieux remboursées qu’aujourd’hui" ; à la fois par la Sécu ou par les mutuelles.

La réponse à Marisol Touraine

François Fillon a répondu indirectement à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui l’accusait de vouloir "ni plus ni moins privatiser le système de santé". "Moi ce que je veux, c’est sauver la Sécurité sociale" a-t-il affirmé, faisant le parallèle avec la réforme de 2003 du régime par répartition des retraites : "Aujourd’hui non seulement il n’est pas à terre mais je considère que j’ai largement contribué à le sauver".

En revanche, le candidat n’a pas précisé quels soins relèveraient de la Sécu ou des assurances privées. "Je vais travailler avec les professions de santé, avec les responsables de l’assurance maladie, avec tout ceux qui ont un rôle dans ce domaine, pour travailler à un projet qui doit être un projet permettant l’équilibre de la sécurité sociale mais améliore la couverture des soins en particulier pour les plus modestes" a expliqué François Fillon.

(Avec AFP)