La Sécurité sociale

Présidentielle 2017 : Peillon et Montebourg signent la pétition pour sauver la Sécu

Décembre 2016, par infosecusanté

Présidentielle 2017 : Peillon et Montebourg signent la pétition pour sauver la Sécu

Publié le 23/12/2016

Lancée en réaction à la proposition de François Fillon de débourser de nombreux soins, la pétition initiée par le professeur Grimaldi a déjà reçu 180 000 soutiens

Vincent Peillon et Arnaud Montebourg, candidats à la primaire de la gauche, se sont engagés à garantir le niveau de remboursement des soins par la Sécurité sociale en signant jeudi une pétition en ligne initiée par le professeur André Grimaldi.

Dans un communiqué, Vincent Peillon a ainsi déclaré : "Je m’engage à préserver notre Sécurité sociale, pour qu’elle remplisse pleinement son rôle de protection de tous les Français, face à toutes les maladies, qu’elles soient graves ou bénignes, aiguës ou chroniques".

De son côté Arnaud Montebourg a tweeté :

OUI, je m’engage à protéger la Sécurité Sociale, cet acquis fondamental de notre pays.https://www.change.org/p/pour-la-securite-sociale … via @ChangeFrance

18:31 - 22 Déc 2016

Cette pétition a déjà reçu quelque 180.000 soutiens sur le site change.org, dont de nombreux médecins comme la pneumologue Irène Frachon, qui a dénoncé le scandale du Mediator, mais aussi des infirmières, des universitaires et autres personnalités comme le philosophe Michel Onfray ou le comédien François Morel.

Recul de François Fillon

Ce texte a été rédigé en réaction au programme de François Fillon qui "souhaitait réserver les remboursements de la Sécurité Sociale aux seules maladies graves ou chroniques", souligne André Grimaldi, en se félicitant que le candidat LR ait "changé d’avis et reculé devant le tollé provoqué par sa proposition".

"Mais il faut faire beaucoup plus pour obliger les candidats à la présidence de la République à s’engager à ne pas diminuer les remboursements des soins préventifs et curatifs par la Sécu", a ajouté le professeur dans un additif à sa pétition paru mercredi, en estimant que "les assurances complémentaires ne peuvent pas assumer le rôle de la Sécurité sociale".