Politique santé sécu social de l’exécutif

Le Généraliste - Macron présentera la réforme de l’hôpital et du système de santé le 18 septembre

Septembre 2018, par Info santé sécu social

Le président de la République présentera mardi 18 septembre le « plan hôpital », qui réorganisera le système de santé, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, à l’issue du séminaire gouvernemental de rentrée.

Emmanuel Macron exposera les grandes lignes de cette réforme du système de santé du quinquennat initialement prévu avant la pause estivale, et qui avait été finalement reportée.

Le chef de l’État s’exprimera lui-même à deux reprises pour annoncer ces réformes, a précisé Benjamin Griveaux

Le « plan hôpital » vise à réorganiser le système de santé, en « décloisonnant médecine de ville et hôpital » et en améliorant l’accès aux soins sur le territoire.

Vers une organisation territoriale

Plutôt qu’un système « bâti sur le curatif et centré sur l’hôpital depuis 1958 », le gouvernement veut « un meilleur système de santé » et « mieux prendre en compte la prévention, mal prise en charge par le système ». « Ce sera le fil rouge du plan », a ajouté le porte-parole.

La ministre de la Santé a annoncé il y a quelques jours qu’elle annoncerait une réorganisation territoriale des gardes. Le gouvernement souhaite en effet renforcer la participation des médecins libéraux à la permanence des soins pour soulager les urgences. « Nous allons organiser le travail en équipe, a récemment déclaré la ministre. Les médecins sont souvent trop isolés et n’ont pas envie d’assurer des gardes quand ils sont seuls sur un territoire. Nous allons proposer des organisations territoriales où des groupes de médecins avec des hôpitaux de proximité pourront être en charge d’une population ou d’un territoire. »

L’annonce du plan hôpital interviendra cinq jours après la présentation par le chef de l’État du plan pauvreté qui portera notamment sur une réforme du RSA, afin de permettre à « ceux qui bénéficient du dispositif de sortir de la précarité », a précisé Benjamin Griveaux.

Avec AFP