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Lequotidiendumedecin.fr : Activité libérale à l’AP-HP : 36,4 millions d’euros d’honoraires en 2015, en hausse de 8 %

Décembre 2016, par infosecusanté

Activité libérale à l’AP-HP : 36,4 millions d’euros d’honoraires en 2015, en hausse de 8 %

Anne Bayle-Iniguez

15.12.2016

355 praticiens de l’AP-HP, dont 70 % de PU-PH, ont exercé une activité libérale « soutenue » dans l’un des 39 établissements de l’AP-HP en 2015, précise le rapport annuel de la commission centrale de l’activité libérale du CHU francilien.

Ces professionnels représentent 7 % du total des médecins hospitaliers éligibles au secteur privé (4 845 praticiens), et ils ont perçu 36,4 millions d’euros d’honoraires à ce titre. Seuls 346 praticiens de l’AP-HP pratiquaient une activité libérale en 2014 (pour 33,6 millions d’euros). Cela correspond donc à une progression de 2,6 % du nombre de contrats souscrits et de 8 % du montant total des honoraires perçus mais aussi de la redevance (9,3 millions d’euros en 2015) que versent les médecins aux établissements.

108 000 euros par an

La grande majorité des médecins (83,4 %) pratique cette activité libérale au seuil maximum autorisé dans le secteur public hospitalier – c’est-à-dire 20 % de son temps de travail.

En moyenne, chaque praticien a perçu 108 880 euros de chiffre d’affaires pour l’année, soit 10 000 euros de plus qu’en 2014. Au sommet de la pyramide, six médecins ont empoché plus de 450 000 euros d’honoraires. 116 professionnels ont reçu moins de 50 000 euros et 78 autres de 50 000 à 100 000 euros.

La Pitié Salpêtrière – Charles Foix concentre 60 contrats d’activité libérale, principalement détenus par 40 PU-PH soit 25 % de l’ensemble du corps hospitalo-universitaire du groupe hospitalier.

Un contrat sur deux émane d’un chirurgien

Sans surprise, plus d’un contrat d’activité libérale sur deux (51 %) concerne la chirurgie, avant la médecine (29 %, cardiologie en tête) et la radiologie (11 %).

Dans le détail, la chirurgie ORL (82 %), vasculaire (81 %), ophtalmologique (81 %) et orthopédique (66 %) sont les spécialités dans lesquelles le secteur privé est le plus répandu (par rapport à l’ensemble des médecins d’une même discipline).

En 2015, la commission a proposé une seule sanction de deux mois de suspension de l’autorisation d’exercice d’une activité libérale, décision suivie par l’ARS Ile-de-France