Maternités et Hopitaux publics

Le Monde.fr : Au moins 10 % des maternités en « fermeture partielle » selon un syndicat de sages-femmes

Juillet 2022, par infosecusanté

Le Monde.fr : Au moins 10 % des maternités en « fermeture partielle » selon un syndicat de sages-femmes

Sur 460 maternités, 122 ont répondu à l’enquête menée par l’ONSSF et Collectif Santé en danger entre le 1er et le 26 juin, et 49 « déclarent des fermetures partielles », soit « 40 % des répondants », précisent les deux organisations dans un communiqué.

Le Monde avec AFP

Publié le 01/07/2022

Au moins 10 % des 460 maternités françaises sont en situation de « fermeture partielle » faute de soignants et sacrifient des activités pré et post-naissance pour se concentrer sur les accouchements, ont affirmé, vendredi 1er juillet, le syndicat de sages-femmes ONSSF et l’association Collectif Santé en danger.

Les chiffres sont sans doute inférieurs à la réalité : sur 460 maternités, 122 ont répondu à l’enquête menée par l’ONSSF et Collectif Santé en danger entre le 1er et le 26 juin, et 49 « déclarent des fermetures partielles », soit « 40 % des répondants », précisent les deux organisations dans un communiqué.

Les maternités de Nevers, Guéret et Mayotte concernées
Faute d’effectifs suffisants, ces établissements ont réduit la voilure : suppression de consultations (suivi de grossesse, échographie), « arrêt des cours de préparation à la naissance », voire « fermetures de lits de néonatalogie », de « service de grossesse pathologique » ou même d’« aile complète de suites de couches ».

Autant de choix contraints « qui engendrent des transferts vers les structures voisines » alors que trois des maternités concernées « sont les seules de leurs départements ». Contactée par l’Agence France-Presse, la présidente de l’ONSSF, Camille Dumortier, précise qu’il s’agit de celles de Nevers, Guéret et Mayotte.

Pointant les « difficultés de remplacement » des sages-femmes libérales pendant leurs congés estivaux, l’ONSSF et Collectif Santé en danger préviennent que « l’offre de soins en périnatalité et gynécologie sera réduite cet été » et déplorent des « procédures dégradées [qui] ont des répercussions sur la prise en charge des femmes et des nouveau-nés ».

Le Monde avec AFP